Mon Tour Du Monde

 Après avoir passé un week-end sympa sur Tarija, grâce à Luis - chez lui on se sent un peu comme à la maison! :  marché le samedi matin, cuisine à la maison, conversation, lecture des lignes de la main , faire la grasse matinée sans se soucier de l’horloge…  j’imagine que cette petite routine me manquait… :) – je suis partie pour Villa Montes dimanche soir, 9 heures de bus, arrivée à 3h30 du matin, au milieu de nulle part… Heureusement j’ai dormi tout le trajet, mais quand même…

A la station de bus, j’ai discuté avec une dame bien sympa qui se demandait d’où je venais et qui m’a demandé combien je pesais à mon départ et combien je pesais à présent… Ben j’en sais rien! Mais je ne pense pas avoir perdu de poids vu toute la nourriture que je teste… et vu que j’ai de plus en plus de mal à rentrer dans mes pantalons ces jours-ci…

Villa Montes… la ville de Bolivie où on cuit tellement il fait chaud! Même à 3h30 du matin, il faisait déjà chaud! Ariane, je n’ai même pas ressenti le fameux moment le plus froid de la journée, 30 minutes après le lever du soleil! Malheureusement pour moi, j’ai raté mon bus pour Asunción – Paraguay qui passe à 2 heures du matin chaque jour… J’aurai peut-être pu l’avoir en fait si j’avais demandé illico où et quand il était possible de l’attraper et ce dès mon arrivée… sans doute j’étais trop ko pour réfléchir à cette éventualité! Donc règle numéro 2 - la règle numéro 1 étant de faire attention à l’heure et au lieu où on se trouve pour ne pas louper son avion! – ne pas être timide – oui ça m’arrive! - et oser demander quand on ne sait pas! ça vous fait gagner un temps fou!!! Donc j’ai finalement trouvé le lieu où on pouvait acheter son ticket – sur la route principale, à 2 blocs de maison de la station de bus… - puis j’ai dû attendre encore plus de 2 heures avant de pouvoir l’obtenir… Eduardo, un jeune gars du Paragay, commercial de l’agence de voyage, m’a alors emmenée à la casa de los viajeros – un endroit un peu glauque je dois dire, mais où j’ai pu me reposer et prendre une douche avant de prendre mon bus à 2 heure du matin le lendemain. C’est difficile de comprendre les gens quand ils vous disent que vous pouvez voyager madrugada, ça veut dire le lendemain pour vous mais le jour même pour eux, bonjour les embrouilles…

Après un bon petit somme, je suis allée au centre ville, pour essayer de trouver une carte postale afin de souhaiter la bonne année à mes collègues adorés de Aachen… Bon, vous allez recevoir la carte dans un bout de temps je crois… – ils m’on dit que ça prendrait un bon mois! – et pour la carte elle-même, c’est pas vraiment ce que j’aurai voulu envoyer, mais bon… désolée! A la poste, j’ai rencontré Gabriel, qui étudie l’anglais et le français à Tarija On a eu une petite discussion en espagnol – si, si – avant que son frère ne me conduise à la boulangerie afin que de boucler les préparatifs pour mon voyage du lendemain…

Journée verte autour de Tarija… Sur les conseils de Luis – Je l’ai rencontré via CouchSurfing et il m’a hébergé sur Tarija – et de ses amis- je suis allée à une soirée d’anniversaire dès mon arrivée! – Je suis allée visiter Coimata Pozas le lendemain – un trou rempli d’eau- qui fait partie de la Reserva Biologica Cordillera de Sama. Une belle contrée à quelques kilomètres de la ville! J’ai randonné jusqu’à une cascade. Comme il faisait un peu frais, j’ai juste mis les pieds dans l’eau- c’est pour ça que j’aime tant mes chaussures pas sexy pour deux sous! – et quand j’ai senti que j’allais bientôt être affamée- t’en fait pas Grégoire, j’avais pris des réserves au cas où:) - je suis redescendue pour attraper un micro pour la ville. Sur la route du retour, j’ai rencontré des animaux -petits ou grands…

Comme Luis est également professeur de Salsa, j’ai eu droit à un petit cours de Salsa dans la soirée avant de manger - pap tu aurai adoré la viande! -puis on s’est rendu à une soirée de départ de l’un de ses amis, où j’ai pu mettre en pratique mes petits pas de Salsa!

Donc après2 jours passé  à Tupiza, j’ai décidé qu’il était temps de bouger et j’ai donc pris mon ticket pour Tarija. La route est réputée- d’après le guide du Routard- très belle mais bien dangereuse… c’est vrai… maintenant je comprend pourquoi on fait la route de nuit! D’abord c’est mieux côté sécurité - on peut voir les voitures, les bus ou les camions qui déboulent en face – ensuite, je pense qu’ils ne veulent pas que le gens aient des crises cardiaques en voyant ce qui se passe!
Donc avant de partir vivre cette “grande aventure”, il a fallu que je me substante, il le fallait - et puis qui sait ça aurait pu être mon dernier repas! - j’ai donc pris un bon repas à la station de bus. Une sorte de plateau repas comme les bento japonais bien compartimenté mais avec du de la viande de lama séché, des oeufs durs, des pommes de terre, du maïs,  de la sauce piquante que je n’ai pas goûté! Bon petit dîner je dois dire :)
Donc le voyage a commencé en traversant un grand tnnel rocheux! Quelle chance (!) j’étais assise juste au devant du bus- je ne voulais pas en louper une miette! Pas certaine que ce fût une bonne idée en fin de compte!… - et je pouvais un peu yeuter la route sinueuse… Je n’ai pas fait la route de la mort qui partait de La Paz, cependant, je pense que celle-là la vaut bien! D’un côté un ravin vertigineux, se l’autre côté la montagne et ses roches… quand le chauffeur tourne, on ne voit plus rien :  le ravin ou les roches sont face à vous. Parfois, on peut voir des lumières au loin qui attendent- une petite sensation de sécurité vous envahie! J’ai essayé de dormir- pas évident avec tous ces tournants(!) - c’était très impressionant de se réveiller à cause de la lumière qui vous frappe au visage et de voir juste en face de vous, en ouvrant les yeux, la paroi rocheuse…
Finallement, nous sommes arrivé en un seul morceau- apparemment notre chauffeur était bien rôdé! - après 8 heures de route et un arrêt pipi. Ah ça c’était drôle! Vers minuit trente, le chauffeur s’est arrêté au milei de ce qu’il semblait être un petit village: baños (les toilettes). La plupart des gens sont sortis - moi aussi - pour se soulager autour du bus. Donc ok pour vous les gars c’est facile, mais pour les filles c’est une autre paire de manches… Heureusement – ou pas, car j’ai failli tomber dans le ravin! – il faisait noir. C’est vrai que la plupart des locaux portent des jupes ici, ah c’est bien pratique par ici!
Je suppose qu’en rentrant en Europe- ou même en Nouvelle-Zélande- je vais trouver que les règles de sécurité routières sont vraiment très strictes!

Après une telle aventure, je me suis repayée 6 heures de jeep pour arriver à Tupiza… IJe voulais y aller en train mais c’était carrément impossible d’avoir un ticket… Après avoir fait la queue pendant2 heures – car j’avais demandé à l’agence de m’acheter un ticket mas ils n’y sont pas arrivé… – et après avoir rencontré les dames de l’agence qui m’ont finalement confirmé qu’il n’y avait aucun train avant le mardi suivant – Ne cherchez même pas à savoir comment tout cela fonctinne, c’est un système de fou! – j’ai choisi l’option jeep, suggérée par l’agence. Ce sont les bonnes vieilles jeeps de Salar qui font le trajet Tupiza-Uyuni en déposant au terminus les gens à Uyuni, qui retournent à Tupiza et prennet d’autres passagers pour faire le voyage en sens inverse, c’est pire! J’espère que vous avez tout suivi… Pas aussi fun que le voyage à Salar, juste un trajet de taxi cette fois, un peu plus cher mais plus rapide que le bus de nuit. De toute façon, le paysage était censé être merveilleux… En effet! Même serrée comme une sardine avec 10 personnes dans la jeep – Je ne sais même pas comment j’ai survécu à ces 6 heures non-stop! Mais à la guerre comme à la guerre… - c’était une fois encore un voyage formidable! Difficile de prendre des photos quand tu es comprimée contre autant de passagers, dons les photos que vous voyez sont celles des environs de Tupiza, Tupiza entourée de montagnes rouges- magnifique. C’est pas vraiment une belle ville, c’est le point de chute où les agence de voyage viennent chercher les touristes pour se rendre à Salar- j’étais contente de voir une fois encore ce sentiment d’exitation tout autour de moi , mais j’étais triste de ne pas être de la partie! - il n’y a pas grand chose d’autre à faire que du cheval par ici- et en plus c’est pas donné, les tarifs étant quasiment les même qu’en Europe! – mais vu la chaleur épouvantable, j’ai évité pour le coup! Donc je me suis juste promenée toute seule dans la ville. Ce soir, je pars pour Tarija. Là encore, le paysage est censé être magnifique, mais de nuit, je ne susi pas certaine d’en profiter un maximum - en fait, il semble que ce soit plus sûre de voyager de cette façon, j’espère que j’y survivrai!

 

Le jour suivant, après avoir fait un stop au cimetière pré-Inca de San Juan de Rosario – c’est intéressant de voir qu’à l’autre bout de la planète, tout comme les égyptiens, les personnes de haut rang étaient enterrées avec leurs effets personnels et objets! – et avoir vu des lamas et des vigognes ; nous avons traversé le Salar de Chiguana et avons jeté un dernier coup d’œil au volcan Tunapa avant d’arriver à notre premier lagon Cañapa, puis Hedionda, Charcota et Honda. Là encore, des vigognes tout autour de nous et des flamands roses… On a déjeuné rapidement près d’un des lagons – je ne me rappelle plus lequel! – face aux flamands roses avant de se rendre à la Laguna Colorada, à peu près à 4 300 mètres d’altitude, avec encore plus de flamands roses, posés sur une eau d’une très belle couleur. Entrée dans la Reserva Nacional de Fauna Andina Eduardo Avaroa. Supposée être à 30 Bolivianos, mais finalement adjugée pour  150 Bolivianos depuis le 1er janvier!!! Super l’inflation! – comme ils avaient maintenu le même prix depuis dix ans mais qu’ils doivent être au même niveau que le Chili, on voit la différence! Heureusement, Nicolau a été super en expliquant qu’on était pas au courant de ce fait! Donc on pu s’en sortir avec 30 au lieu de 150 parce que c’était le premier jour de l’année. Sur notre route, nous avons croisé le Desierto Siloli – c’était très venteux et il commençait même à faire froid – où nous avons pu admirer la magnifique montagne aux 7 couleurs – désolé mais son nom ne me revient pas! Et l’arbre de pierre, el Arbol de Piedra. Fantastique

Le lendemain matin – après une nuit à  4315 mètres d’altitude! – lever à  4h30 pour se rendre aux geysers Sol de Mañana. La vapeur d’eau est extrêmement chaude mais autour on se caillait carrément! – heureusement pour nous c’est l’été ici! – Impressionnant! Si on reste trop longtemps – ou pas! – on se trouve recouvert de soufre gris – mon appareil photo en porte encore les séquelles... C’était génial de voir le soleil sur les montagnes tout autour et la pleine lune, toujours là, derrière les fumées… Ensuite on s’est rendu aux sources chaudes pour le petit-déjeuner – et oui Grégoire, on avait même pas mangé avant de partir à 4h30 du matin… Mais bon on avait juste à s’assoir dans une jeep ce coup-là. Ok j’avais prévu le coup et emmené du pain que tous le monde était content de partager A part le guide, mais eux on se demande bien comment ils font pour survivre… – Pendant que les guides préparent le petit dej’, on peut prendre un petit bain. Mais je dois dire qu’à 7 heure du matin avec cette température et bien que l’eai soit bien chaude, ben moi j’y ai juste trempé mes mains!
Le petit déjeuner englouti, nous avons fait un autre stop à la Laguna Verde – qui n’était pas du tout verte, notre guide nous ayant dit que la lagune avait généralement  une couleur  vert émeraude l’après-midi… Nous sommes allés jusqu’à la frontière chilienne pour déposer Rose & Nicolau avant de repartir pour Uyuni, encore 8 heures de jeep dans les pattes – là j’ai vraiment commence à détester la jeep – avec seulement 2 stops pour voir le désert qu’on appelle le Salvador Dalí desert avec des rochers rigolos et une petite pause dans la nature au milieu des lamas! Les paysages étaient tout simplement fantastiques!

Après qu’un tel voyage en jeep, j’étais heureuse d’être de retour à Uyuni à l’hôtel Avenida avec un bon lit et une douche chaude pour me détendre, où l’amical propriétaire m’a demandé au moment de partir, quand je serai de retour avec mes enfants ! J’espère pouvoir le faire avec eux un jour pour sûr !

Donc j’ai passé le réveillon de la Saint-Sylvestre 2009 à l’autre bout de la planète, au milieu de nulle part, entourée d’étrangers… C’était tout à fait différent de mes 5 dernières années passées en Europe (2004 – Paris, 2005 – Madrid, 2006 – Budapest, 2007 – Cracovie, 2008 – Nurenberg) avec mes amis de Rostock… C’était différent mais génial pourtant! Normalement, la lumière était sensée s’éteindre à  22 heures mais vu les circonstances exceptionnelles, on a pu avoir de la lumière jusqu’à 2 heures du matin!
Le début de soirée était un peu mou et notre guide – Ramiro – nous a prévenu que rien n’était vraiment planifié. Il y avait plus de 7 groupes de gens différents venant d’ Argentine, de Bolivie, de Corée, d’Angleterre, d’Allemagne, d’Espagne et de France – enfin la représentante française c’était moi quoi! ;) – du Canada, j’en passe et des meilleures! Il y avait parmi eux un bolivien boute-en-train qui a fait bouger la soirée avec pas mal de jeux. On s’est bien amusés en regardant les anglais se ramasser des gages et étant obligés de chanter et danser Ensuite les argentins – qui avaient une guitare – ont commencé à chanter des chansons des  Beatles à grand renfort de voix britanniques. C’était très chouette! A minuit, on s’est tous pris dans les bras pour s’embrasser et nous sommes sortis admirer des feux d’artifices que certaines convives avaient amené dans leurs valises. Face à l’étendue de sel blanche de Salar avec la pleine lune haute dans le ciel, c’était tous simplement magique!

J’ai aussi appris une tradition bolivienne de la nouvelle année grâce à Juana qui a partagé ce qu’elle avait avec nous!
- Ariane & Isabelle vous allez adorer! –
Donc, juste avant minuit, vous dressez la table avec plein de nourriture : pommes, raisins, biscuits, bonbons, feuilles de coca, bières… pour que rien ne manque l’année qui vient. Tout a une signification :

• Les fruits représentent la  prospérité,
• Les biscuits et les gâteaux : c’est le souhait d’avoir assez de pain toute l’année
• Les bonbons : c’est pour avoir de la tendresse et du bonheur…

On dispose également des bougies – ici elles sont de toutes les couleurs, j’aime ça moi ! – que l’on doit allumer à minuit. Ensuite on attend qu’elles aient presque brûlé complètement et on les souffle et on s’imprègne de la signification de la couleur de la bougie :

• orange = argent et travail
• green = espérance
• yellow = argent
• red = amour
• white = santé/paix
• purple = protection

Ici, la rouge et la verte se sont étalées, interpretation de Juana: car on peut semer l’amour et l’espérance à chaque instant… L’orange, la jaune, la blanche et la bougie violette, sont restés droites car on peut être en bonne santé et avoir assez d’argent, du travail et de la protection en permanence mais pour cela il faut toujours y prêter fort attention car tout cela s’en va aussi facilement que cela arrive… L’espérance vous suit partout!

Vous préparez également  12 grains de raisin, 1 pour chaque mois de l’année, et quand sonne les douze coups de minuit, on les mage un par un et on fait un vÅ“u pour chaque mois Je suis donc sortie sous la pleine lune et j’ai fait tout ça…

Après tout ça, en attendant que les bougies fondent – et oui interdiction d’aller dormir avant! – on mange la nourriture et on boit les liquides ! Mais il ne faut pas oublier de laisser 2 ou 3 gouttes sur le sol pour Pachamama – La Terre Mère!

 

C’était tout simplement génial… Je ne sais pas par où commencer! Du début, ce sera plus simple, bien entendu Je suis à Tarija à présent mais j’ai déjà envie de repartir faire ce tour encore une fois! Donc… Après des débuts difficiles – j’ai du attendre plus d’une heure toute seule à l’agence de voyage sans plus d’explication! Une de choses que je déteste le plus au monde!  - la jeep est finalement arrivée et j’ai rencontré notre guide Ramiro et mon groupe de camarades : une famille de 3 boliviens – Juana, Deyanira et Marcelo et 2 brésiliens, Rose et Nicolau. Nous sommes d’abord allées visiter le Cementerio de trenes à quelques kilometres d’Uyuni puis nous nous sommes rendus au stupéfiant  Salar… C’est si impressionnant! Cette gigantesque surface, cet espace blanc infini – un desert de sel de 12 500 km2 situé à 3 650 mètres d’altitude. L’eau s’y écoule sous terre… – tout autour de soi… Même avec les jeeps aux alentours, tu ressens toute cette immensité. C’est tout simplement fantastique! J’ai adoré ! Peut-être aussi parce que tout ce blanc me rappelle la neige que j’ai manqué cette année en Europe Les gens d’Uyuni et des bords de  Salar sont les seuls autorisés à extraire le sel, tout est exporté uniquement en Bolivie et ce n’est pas vraiment rentable… Encore un travail pénible qui permet à peine de survivre !

Nous nous sommes arrêtés pour manger dans le vieil Hotel de Sal – supposé être fermé en tant qu’hôtel à cause de problème d’hygiène – je ne suis pas convaincue qu’il le soit vraiment, fermé… – Et je n’étais pas au bout de mes surprises… Après le repas, nous sommes arrivés à la Isla Inca Huasi – souvent vendue comme la Isla del Pescado! –  Là encore, quelle endroit stupéfiant… Cette île perdue au milieu de cette immense surface blanche… avec des catus dessus ! Extraordinaire ! Absolument sublime… Encore quelques heures de jeep – ça c’est la partie la moins sympa du voyage et encore pire après 3 jours! – et nous sommes arrivés à notre respectable hôtel de sel à San Juan sur le bord du  Salar afin de passer la nuit et en l’occurrence la nuit du réveillon de la nouvelle année!

 

Je vous souhaite une bonne et heureuse année 2010 ! Je reviens tout juste de Salar d’Uyuni, l’endroit le plus éblouissant au monde que j’ai vu jusqu’à présent- dans tous les sens du terme J’ai peut-être besoin de voyager un peu plus encore…