Mon Tour Du Monde

Au revoir Potosí, bonjour Uyuni. Quel beau paysage le long de la route!!! Un paysage changeant de montagnes en plaines, à 3 000 mètres de haut! J’ai vu pleinde lamas et aussi des flamands roses! Malheureusement je n’ai pas eu le temps d’attraper mon appareil photo… La route était très chaotique!!!

On dirait que le tarif pour les gringos s’applique aussi au bus…j’ai payé 35 bolivianos – 3.5 €, ok c’est rien mais pour un budget bolivien c’est exhorbitant! et puis c’est juste sur le principe, c’est pas normal- alors que mes voisins boliviens payaient 25 pour le même service! Cependant, un point positif, on nous a donné du Coca Cola - ok j’aime pas ça mais bon :) - c’était inclu dans le prix! C’est la première fois que je vois ça ici
Ah oui et aussi, le truc du faux policier. Ils ne font pas le coup qu’aux touristes! C’est aussi arrivé à ma jeune voisine de route en prenant le taxi alors qu’elle s’apprêtait à prendre le bus à la station de bus principale… Si j’ai bien tout compris ce qu’elle expliquait, elle et son ami ont été extorqué de 200 Bolivianos. 3 gars sont entrés dans leur taxi et ils n’ont rien pu faire!  Pour un étudiant - ou pour n’importe qui d’ailleurs! - c’est dur à avaler!

Je pars aujourd’hui dans le Salar… Un voyage de 3 jours.

Donc je suis un peu en avance mais je vous souhaite déjà plein de bonnes choses pour cette nouvelle année. Et soyez tous certains que je penserai à vous ici…

Quand on se rend au marché très tôt, on peut voir le boucher découper la viande en morceaux. Assez impressionant, même si j’imagine que l’on fait la même chose par chez nous – Sandrine, à toi de me confimer si ton mari opère de la même façon!  - c’est juste que l’on le voit rarement faire chez nous!

Pour mon dernier jour à Potosí, je suis allée visiter le Convento-museo Santa Teresa, un couvent de Carmelites construit entre 1685 et 1692. J’avais été si impressionnée par le Monasterio Santa Catalina à Arequipa:) Ok, celui-ci n’ést pas aussi beau que son pendant péruvien mais il aune jolie architecture et une Sala de la Virgin Niña intéressante où l’on peut voir plein de tyes de robes pour la petite poupée de la Vierge réalisée par les blanches mains des nones et qui change régulièrement de toilettes!

Potosí est une ville coloniale de 145 000 habitants située à 4090 mètres d’altitude, ce qui veut dire que c’est la ville de 100 000 habitants la plus haute du monde! Depuis 1987, la ville est inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco grâce à son architecture baroque. Mises à part ses rues bien pentues, ça me rappelle un peu l’Espagne. J’ai bien aimé monter et descendre ses rues, découvrir ses différents marchés et redescendre de la mine - J’avais besoin d’air frais! – jusqu’au centre ville, en traversant les quartiers populaires.

Une des principales attractions est de visiter la mine de Cerro Rico, une expérience inoubliable et assez traumatisante… Je ne comprends toujours pas très bien comment ces personnes peuvent continuer à se tuer à la tache - l’espérance de vie est de 45 ans ici! – en allant travailler dans des conditions aussi dures et pour, au final, un travail qui leur permet à peine de survivre… La visite est très “vivante” – je vous recommande de ne pas y mettre un pied si vous êtes claustrophobe!!! J’ai dû me concentrer vraiment très fort pour ne pas rebrousser chemin, en marchant complètement recroquevillée dans un tunnel minuscule dès le début de la visite ! Ensuite j’ai senti des especes de courbatures dans mes jambes en montant et descendant les échelles ou simplement en marchant a 4 100 mètres de haut mais sous terre ! Quel défi- encore une fois! - ça vous donne une bonne idée de la vie des mineurs car vous êtes littéralement avec eux au coeur de la mine! On se rend vraiment compte du danger qui les menace en permanence - On ne ferait jamais ça en Europe! C’est tellement glissant… Extrêment dangereux! – et j’étais tellement peinée de voir un enfant de 12 ans déjà au travail dans cette mine! Je suis vraiment heureuse et reconnaissante de ne pas avoir une vie aussi difficile!

Après cette sacrée expérience, je suis retournée en ville, en m’arrêtant en route pour boire un jus de banane et goûter la nourriture locale sur le marché : Pastela, une sorte de crêpe, garnie ou non de fromage – Bon ben j’ai goûté les deux hein – et une boisson qu’on appelle Api, je ne sais toujours pas ce que c’est mais c’était bien bon

Demain, visite du couvent-musée de Santa Teresa puis direction Uyuni.

Rien de tel pour remédier à un tel choc qu’un bon repas… Heureusement j’avais rendez-vous pour dîner avec 2 francais : Aline et Alain - voyageant pendant 5 mois autour de l’Amérique du Sud – rencontré lors de mon retour de Tarabuco. C’était vraiment chouette de pouvoir partager nos impressions de voyages et d’échanger quelques tuyaux

Ce matin tout en prenant mon petit déjeuner dans le jardin de mon sympathique hostel - Hostelling International Sucre Calle Guillermo de Loayza 119 – à 200 metres de  de la gare routière et calme du côté jardin ; ok à 15 min à pied du centre ville… – J’ai à nouveau rencontré les 2 américains – ceux rencontré à Jurassic Park la veille. Nous avons eu une discussion bien sympathique avant que je me prépare à partir pour Potosí.

Dans le bus, je me suis retrouvée à côté d’un Bolivien très sympathique: Adrían, avec qui j’ai conversé en espagnol – oui, oui ! – une bonne partie du trajet – 3h quand même ! – et qui m’a aidée à rejoindre le centre ville en transport en commun, la manière que je préfère – en même temps à 4060 mètres d’altitude je ne comptais pas grimper, parce que ca grimpe ! jusqu’en ville !

Toutes ces rencontres m’ont aidée à récupérer de mon petit choc culturel Je dois maintenant me préparer pour la visite des mines qui sera sans doute aussi assez difficile mais je pense très intéressante…

De retour à Sucre après ce marché “coloré-pluvieux”, je me suis octroyée une petite promenade en ville. Mais quelque chose manque dans la ville… Je suis allée de la place principale au Parque Bolivar un peu plus bas. Un espace vert très agréable, rempli de monde en ce dimanche après-midi. Rempli de personnes… ”proprement” habillées… Tous Boliviens mais correctement habillés, l’autre monde que j’ai vu hier au Parque Cretácico… Le monde occidental de la Bolivie comme je ne peux que l’appeler…

Est-ce que je me réveille seulement maintenant ? Comment est-ce possible que je ne les ai pas vraiment remarqué avant ?!… Ok, oui bien entendu je les avais vus, mais ça ne m’avait pas frappé autant que maintenant… Aujourd’hui sur la place principale – où nous avons fait la distribution de sandwichs le soir de Noël – je n’ai pas remarqué de mendiants… Plus de femmes ni d’enfants tout autour de la place… Il est dit qu’aux alentours de la période de Noël, les gens de la campagne descendent habituellement en ville pour obtenir de la nourriture gratuite ou des cadeaux. Et bien, il semble que c’est vrai… Je n’en ai vu aucun aujourd’hui… le 27 décembre…

J’ai marché jusqu’à un café Internet… pour partager cela avec vous… Puis j’ai remonté les rues avec un sentiment étrange… C’est juste que je ne comprends pas comment la différence peut être si grande ! Ok, nous avons aussi de la pauvreté dans nos pays mais je ne pense pas que la différence soit si énorme entre les gens… Comment est-ce possible ? ! Je me sens tellement mal devant cette révélation… Je n’ai aucun mot pour exprimer clairement mes sentiments… Je suis sous le choc… de découvrir une réalité si évidente… La voir juste devant mes yeux… C’est dur ! : (Dure réalité… J’ai juste mes yeux pour pleurer. Mon amie Ariane m’a dit que c’était mieux que je ne commence pas par l’Inde… Je crois qu’elle a bien raison !

Dimanche : jour de marché à Tarabuco, soi-disant l’un des marchés les plus coloré d’Amérique du Sud. Comment dire… Punata & Chichicastenengo étaient bien plus colorés et aussi bien plus intéressants – enfin c’est mon avis ! Par contre, la route pour y aller était absolument magnifique ! Les photos ne donnent pas grand chose mais je peux vous dire que c’était splendide ! Des montagnes à perte de vue… J’ai adoré ! Cette région a également une autre diversité de vêtements et chapeaux typiques. Les couleurs sont plus foncées par rapport à ce que j’ai pu voir jusqu’à présent. C’est amusant car pour un marché censé être “le plus coloré de tous les marchés”, les couleurs étaient bien plus foncées qu’ailleurs !

En plus, la pluie était au rendez-vous… Alors…que faire quand il pleut… Et bien oui, goûter les plats typiques… Je voulais goûter un peu de tout mais le premier que j’ai pris était si gros : pommes de terre et maïs – je n’ai pas compris le nom ! - que je n’ai rien pu manger d’autre… Ok, juste un petit gâteau pour le dessert sur la route du retour vers Sucre…

Aujourd’hui quelque chose que mon cher petit frère aurait adoré – en tous les cas lorsqu’il était petit  Je suis allée visiter le Jurassic Park bolivien… Découvert en 1994 dans l’usine de ciment, une paroi de 2 kilomètres de long, 40 mètres de haut, datant d’il y a 68 millions d’années, avec 150 espèces dont 40 de dinosaures qui y ont laissé leurs empreintes – je ne suis pas une grande fan de dinosaures mais c’était impressionnant ! C’est le 2ème plus grand site de ce type au monde ! Depuis 3 ans, ils ont ouvert un genre de petit parc d’attraction montrant des dinosaures grandeur nature - faisant un peu Disneyland, mais bon… Au moins il y a une superbe vue sur les alentours d’ici !

Intéressant de voir la population qui visite ce centre… Naturellement quelques gringos - avec une très bonne visite guidée en anglais et qu’ils ont également en français ! Heureusement car nous payons plus du double que les locaux !!! – aussi bien que des Boliviens. Mais pas les Boliviens que vous avez récemment vu sur mes photos… Juste l’autre monde de la Bolivie, même monde qu’en Occident, dans cette mise en scène Hollywoodienne… Déroutant de voir une différence si énorme entre l’intérieur et l’extérieur de ce parc… Bien sur, on en voit dans la rue, mais la c’est un petit choc de voir une telle concentration… On se sent presque de retour en Europe !

Après ma visite en espagnol,  j’ai rencontré Marco, Adam & Steve ainsi que 3 américains de mon hostel partant pour une visite guidée en anglais. Du coup j’ai refait la visite en anglais – beaucoup plus détaillée que  celle en espagnol ! Et c’est pas parce que je n’ai pas tout suivi que je dis ca ! Même la guide l’a dit

Nous l’avons fait ! C’était une belle récompense de voir ces sourires et ces visages heureux… Tout comme ceux des initiateurs du projet ! Je suis vraiment heureuse d’avoir pu participer à cet événement. Tout s’est bien passé, pas d’émeute comme certains d’entre nous le redoutaient. Il semble que la rigueur gringos ai bien fonctionnée – J’ai vu aujourd’hui deux petites émeutes sur la place lorsque des personnes donnaient des choses gratuitement… Impressionnant et un peu effrayant! – Même la radio et la télé locale sont venues pour couvrir l’événement grâce à une prof d’espagnol bolivienne très sympathique Marco, Adam & Steve, initiateurs du projet, étaient ravis et espérent bien réitérer cette expérience l’année prochaine dans leur propre pays… Alors, si vous voulez faire de même, n’hésitez pas ! www.christmashare.blogspot.com

Aujourd’hui je suis allée dans un café bien sympatique – Café Amsterdam, c/ Bolivar 426 Sucre – afin de goûter un plat bolivien typique de Noël : Picana. Tous les bénéfices de ce Café sont reversés au Centro Educativo Ñanta – http://www.centro-nanta.org/ – un centre d’éducation alternatif aidant les enfants travaillant dans les rues de Sucre sur le plan médical, éducatif et social. Tu vois Grégoire, pas besoin de partager mon assiette, je peux aussi juste manger pour aider Alors si vous passez par là, allez-y faire un tour ! En plus c’était super bon !

Bonjour à tous ! Je vous souhaite un très joyeux Noël de Sucre – Bolivie

Ce soir je participe au partage de Noël: www.christmashare.blogspot.com oganisé par Adam et Marco. J’ai rencontré Adam à Cusco et aujourd’hui je l’ai retrouvé par hasard au marché de Sucre, faisant les courses pour cet événement, avec d’autres personnes. Cet après-midi nous avons fait plus de 500 sandwichs, acheté des jus de fruits, des bananes et des bonbons et nous allons aller les distribuer ce soir sur la place principale… Certains – que je connais bien ! Mais qui ne regardent pas le blog - diront que c’est démago… Je me dis juste que c’est une petite goutte dans un océan de pauvreté et que cela peut aider et peut-être aussi faire plaisir à des gens qui ne mangent pas à leur faim tous les jours. En tous les cas, nous espérons…

Je ne voulais pas partir de Cochabamba sans avoir vu le Christ – 33 mètres, le plus haut du monde, si, si ! – surplombant la ville à 2 500 mètres d’altitude. Après ma matinée à l’ecole, je suis montée jusque là avec Hilary, l’une des filles vivant à la Casa Buen Samaritano. Vue imprenable sur la ville et ses environs ! Nous avons été trop fainéantes pour monter les 1350 marches – en plus il faisait une chaleur torride ! – et avons préferé le téléphérique