Courte nuit sous un toit… Je me sentais plus en sĂ©curitĂ© dans le bus ! Quel sentiment Ă©trange de sentir les rĂ©pliques ce matin – car cette fois je les ai bien senties ! – mĂŞme si c’Ă©tait sĂ»rement peu comparĂ© Ă force 8.5… Je sais pas trop quoi faire… A vrai dire y’a pas grand chose à faire à part attendre… L’aĂ©roport est fermĂ© pour 72h ! J’ai mĂŞme pas envie de visiter la ville bien que je me sois forcĂ©e cette après midi. J’Ă©tais bien contente de trouver le marchĂ© et de voir la vie, comme si de rien n’Ă©tait…. j’y ai trouvĂ© le comedor comme au PĂ©rou et en Bolivie mais mĂŞme la nourriture ne m’a pas aidĂ© Ă me sentir mieux… La seule chose dont j’ai envie c’est de voir un visage connu… Du coup lorsque j’ai apercu l’un des chauffeurs de bus de la veille, je suis allĂ©e discuter avec lui Quel soulagement pour quelques instants… Nous devons nous retrouver ce soir, histoire que je ne reste pas seule. Demain j’essairai de rejoindre l’aĂ©roport…
Bien arrivĂ©e à Valparaiso – sur la cĂ´te… – après 24h de bus!!! Enfin c’est toujours mieux que sous les dĂ©combres… A priori on Ă©tait tout près de l’Ă©picentre ce matin… Moi j’ai rien senti – je dormais mais il semble que ca a bien bougĂ©!
Le paysage Ă©tait impressionant tout de mĂŞme!!!
J’espère arriver à rejoindre Santiago lundi pour mon avion vers la Nouvelle ZĂ©lande.
Avec le tout cela, je n’ai pas eu le temps de vous faire decouvrir les derniers paysages que j’ai visite au Chili… Mais vous ne pouvez pas manquer cette magnifique vue du volcan Osorno qui me rappelle tellement le Fujisan au Japon – qu’en pensez-vous mes co-voyageur japonais ? – Puerto Varas est une jolie petite ville bien que chere et tres touristique – il semble qu’ils ont senti le tremblement de terre aussi ! – et le parc de nacional tout pres est Ă©galement tres beau. La seule chose c’est que c’est beaucoup plus facile d’y aller si vous avez votre propre voiture !
Croyez-le ou pas mais grâce Ă Anna & Laia, nous sommes allĂ©es en croisière pendant jours le long de la Routa Cordillera, der QuellĂłn jusqu’à  Puerto Chacabuco, et tout ça gratuitement… On a Ă©tĂ© invitĂ© par le capitaine du Don Baldo et ses officiers, et alors on a pu rester dans les cabines autant de temps qu’on voulait et mĂŞme prendre nos repas dans le Camara Oficiales avec tout le monde de temps en temps! Malheureusemnt, le temps n’était pas super gĂ©nial pour profiter de la vue des fjords environnants – et la seconde nuit, mon estomac m’a lâchĂ© après 2 heures de vent force 8 – ça m’a mĂŞme coupĂ© l’envie d’avaler une pastilla… – mais c’était drĂ´lement chouette de voir la vie Ă bord, allant et venant chercher les gens au beau milieu de nulle part, ou amenant simplement de la nourriture Ă bon port ou toute autre produit nĂ©cessaire aux petits villages situĂ©s sur la route. On a mĂŞme pu voir des dauphins – fort rapides, trop pur pouvoir faire des photos!
Et bien je dois dire qu’après 3 jours, j’étais ravie de remettre les pieds sur la terre ferme et de me rendre Ă Puerto Varas, mĂŞme si pour m’y rendre,  j’ai du remettre les pieds sur un ferry afin d’échapper Ă l’île ChiloĂ© Ok, j’ai loupĂ© l’arrĂŞt pour Puerto Varas – règle numĂ©ro 3 : toujours oĂą on se trouve  demander au conducteur plutĂ´t qu’aux passagers… – et je suis arrivĂ©e Ă Frutillar. Par chance, alors que je n’avais aucune chance de rejoindre l’arrĂŞt de bus Ă temps – au beau milieu de nulle part! – quelqu’un m’a ramenĂ© Ă Puerto Varas! Qui a dit que les chiliens Ă©taient pas sympas?!
La définition du maté chez Wikipédia, ça donne ça :
Le Maté est une infusion traditionnelle d’Amérique du Sud. On la prépare avec des feuilles sèches de  yerba mate qu’on plonge dans de l’eau chaude. C’est la boisson nationale en Argentine, au Paraguay et en Uruguay, et le fait de s’adonner à boire le mate est une véritable pratique sociale. La boisson est très concentrée en caféine.
On sert le mate dans des calebasses ou gourds avec une cuillère en métal qui sert de paille pour boire. Cette cuillère-paille qui sert à siroter sa boisson est appelée bombilla en espagnol. Elle est traditionnellement confectionnée en argent. De nos jours, on en trouve en nickel, sous le nom d’Alpaca, stainless steel, ou hollow-stemmed cane. Pour la gourde, on l’appelle  mate ou guampa. Les feuilles de yerba mate sont séchées, torréfiées et réduites en poudre qu’on nomme yerba. La partie immergée de la Bombilla possède des petits trous  assez petits pour ne pas laisser passer le yerba mate à travers elle lors de l’aspiration du liquide.
Boire du Maté, est une véritable coutume sociale, tellement renommée que le fameux journaliste Adrián Robledo lui a écrit une véritable déclaration:
Et oui, c’est un liquide et il entre par la bouche. Mais ce n’est pas une boisson.
Dans ce pays personne ne prend de maét parce qu’il a soif.
C’est plutĂ´t une coutume, comme se gratter.
Le matĂ© provoque exactement le contraire de ce que provoque la tĂ©lĂ©vision : converser en prĂ©sence de quelqu’un ou simplement penser et rĂŞvasser quand on se trouve seul.
Quand quelqu’un arrive Ă chez toi, la première phrase est “salut” et la deuxième : “un petit matĂ© ?”.
Et c’est comme ça partout, que vous soyez riches ou pauvres, que vous soyez une femme bavarde ou une folle de cancans, un homme sérieux ou un jeune chien fou, un vieux ou un adolescent, un étudiant ou un drogué.
C’est la seule chose que les parents et les enfants partagent sans discuter et se jeter leur rage en pleine figure.
Des péronistes aux radicaux, chacun se gave de maté sans discuter.
En Ă©tĂ© comme en hiver, c’est la seule chose qui unie les victimes et les bourreaux; les bons et les mĂ©chants.
Quand tu as un fils, et qu’il te demande un mat, tu lui en donne avec beaucoup de sucre. Et une immense fierté t’envahie quand tu le voit siroter son maté.
Vos cĹ“urs se ressemblent Ă ce moment-lĂ et battent au mĂŞme rythme. Après, avec les annĂ©es, le fils fera son propre choix et choisira de le prendre amer, doux, très chaud, serrĂ©, avec un zete d’orange, ou un peu de citron…
Quand tu connais quelqu’un, tu l’invites Ă partager un matĂ© avec toi. Les gens demandent, quand ils ne se connaissent pas : “doux ou amer ?”. Et l’autre rĂ©pond : “comme toi tu le prends”.
Le yerba matĂ© existe dans toutes les maisons. Toujours.  Pendant les crises, les famines, les guerres, avec la dĂ©mocratie, avec n’importe laquelle de nos pestes et des malĂ©dictions Ă©ternelles.
Et si un jour n’y a pas de yerba matĂ©, un voisin te la donne. Dans ce pays, quand le jeune garçon devient un homme, point de pantalon pour remplacer les culottes courtes,  de circoncision, d’universitĂ© ou d’éloignement de la maison familiale.
Ici nous devenons des hommes le jour oĂą nous prenons notre premier matĂ© seul. Ce n’est pas un hasard. Le jour oĂą un garçon met le pava au feu et prend son premier matĂ© sans qu’il n’y ait personne dans la maison, Ă cet instant, il dĂ©couvre son âme. Soit il dĂ©couvre la peur, l’amour ou autre chose, mais il se dĂ©couvre.
Personne n’oublie la première fois qu’il a bu son maté seul.  C’est un jour important pour chacun.
Au fond de nous,  il y a des rĂ©volutions. Le matĂ© n’est  rien de plus et rien moins qu’une dĂ©monstration de nos valeurs…
C’est un élan de solidarité et de bavardage.
Le bavardage est bon.
C’est le respect du temps, du temps pour parler et pour Ă©couter. Tu parles et l’autre boit et vice et versa.
C’est la sincĂ©ritĂ©.
C’est la camaraderie.
C’est la sensibilitĂ©. C’est l’affection pour demander, stupidement: “est-il chaud, non ?”.
C’est la modestie.
C’est la gĂ©nĂ©rositĂ© de donner jusqu’Ă la fin.
C’est l’hospitalitĂ©.
C’est la justice.
C’est l’obligation de dire “merci”, au moins une fois par jour.
C’est partager sans prétention.
Maintenant tu sais : un matĂ© n’est pas seul un maté…
L’Argentine est un pays où je me verrais bien vivre un moment. Et c’est un pays où je veux vraiment revenir. Il me faut revenir pour visiter la partie nord, et le fameux sud avec les glaciers la ville du bout du monde Ushuaia.
Je ne sais pas trop pourquoi j’ai tellement apprĂ©ciĂ© ce pays… Sans doute parce que ça ressemble pas mal Ă l’Europe – avec ses voitures europĂ©ennes, ses magasins Carrefour, ses rues toutes propres… – et j’étais vraiment contente de retrouver cet atmosphère familière après ses 4 mois de vagabondage dans des pays si diffĂ©rents de ce que je connaissais jusque-lĂ . SĂ»rement parce que j’ai rencontrĂ© des gens super sympas! D’Alejandra Ă Â Maxi, sans oublier Pablo et le charmant couple d’Eze & Flor, et tous les autres que j’ai croisĂ©.
Pour autant, l’Argentine rest diffĂ©rente de l’Europe! Avec cette fameuse tradition du  MatĂ©, avec la moitiĂ© de la population qui se promène avec sa calebasse et sa cuillère en argent Ă la bouche pour siroter son breuvage… Les magasins oĂą il faut sonner pour rentrer et oĂą les vendeurs vous sautent dessus pour vous aider avant mĂŞme que vous ayez pu jeter un coup d’œil aux rayonnages! Ou ces autres magasins oĂą il faut presque prendre un ticket pour pouvoir regarder la marchandise et avoir une info… C’est marrant! Les gens n’ont pas de couvre-chef ici- contrairement aux autres pays d’AmĂ©rique latine! – et cette obsession de se mettre au fonds des bus – comique mais pas très sĂ©curisant… J’ai aussi grandement apprĂ©ciĂ© le fait que dans chaque menu du jour, il y ait un dessert
Oui je pourrais facilement vivre un bon moment en Argentine… - Ok, mais seulement dans les rĂ©gions n’excĂ©dant pas les 25°C!
Dur dur de se lever après une nuit aussi courte pour sauter dans le bus Ă 6 heures du matin! Et en plus arriver Ă Â ChaitĂ©n fut un petit choc ! On ne m’avait pas parlĂ© de l’éruption du volcan qui a eu lieu il y a plus d’un an de çà … Et comme la ville est toujours susceptible de subir un nouvel assaut du volcan, la paysage est tout Ă fait dĂ©solĂ©… Plus de banque ni de poste, les supermarchĂ©s marchent aux gĂ©nĂ©rateurs Ă©lectriques, les hĂ´tels sont ouverts mais la ville a l’air morte… Certains sont partis, d’autres sont restĂ©s, se battant pour survivre et espĂ©rant le meilleur… Impressionant Ă voir!
On a fait un petit tour autour de la ville avant de prendre le ferry pour QuellĂłn. Le conducteur de bus nous avait dit de revenir vers midi mais il a du changer d’idĂ©e et est parti plus tĂ´t: “les choses changent” comme il nous l’a dit plus tard! C’est dans ces circonstances que j’ai rencontrĂ©Â Anna & Laia - 2 espagnoles en voyage en AmĂ©rique latine pour une annĂ©e ; c’est drĂ´le car on Ă©tait dans le mĂŞme dortoir Ă Â Esquel, on a toutes traversĂ© la frontière et on Ă©tait dans le mĂŞme hĂ´tel Ă FutaleufĂş pour finir par prendre le mĂŞme ferry pour QuellĂłn – alors qu’on regardait deux israĂ©liennes, qui n’avaient pas eu la chance d’attraper le bus en centre ville… Finalemnt les fillles ont rĂ©ussi Ă arriver juste Ă temps pour prendre le ferry!
Après un mois en Argentine, je me suis dĂ©cidĂ©e à passer au Chili le 15 fĂ©vrier après une super soirĂ©e avec h Yvonne une allemande – & Jo –un amĂ©ricain – qui m’ont presque convaincu de les suivre Ă El ChaitĂ©n en AmĂ©rique du Sud… Mais je dois dire que la perspective de 3O heures de bus m’ont enlevĂ© tout ça de la tĂŞte  - Yvonne m’a confirmĂ© plus tard que c’était un vrai cauchemard!
Donc je suis passée au Chili en bus à partit d’Esquel jusqu’à la frontière, puis j’ai pris un second bus, le Chilean Colectivos vers Futaleufú.
Après avoir trouvĂ© une chambre d’hĂ´tel – qui ressemble plus Ă un local Ă balais qu’à une chambre! Mais pour une nuit, ça allait et je pouvais meme admirer les Ă©toiles en Ă©tant allongĂ©e! – je suis allĂ©e chercher des infos pour le ferry vers Puerto Montes – qui s’avĂ©ra ĂŞtre QuellĂłn sur l’île de ChiloĂ©, car il n’y avait pas d’autre bateau avant 4 jours… et FutaleufĂş c’est joli mais c’est petit. Si petit que tu retrouves toutes les personnes avec qui tu as traversĂ© la frontière! En allant me chercher Ă manger, je suis tombĂ©e sur Walter, un allemande qui m’a convaincue de venir faire du rafting avec lui et  David, un suisse. En fait, c’était pas tropdur de me convaincre car j’avais toujours voulu essayer le rafting, et quand j’étais Ă Esquel, j’avais parlĂ© avec un allemand – et oui c’est ma pĂ©riode allemande en ce moment on dirait – qui m’avait dit que c’était gĂ©nial Ă faire, il avait essayĂ© la semaine d’avant… Comme il manquait ne personne, Donald – un pĂŞcheur amĂ©ricain passionnĂ©, qui donne des cours d’anglais Ă Santiago – a dĂ©cidĂ© de se joindre Ă nous.
Quelle aventure!!! J’ai adorĂ©! Et quell paysage incroyable, que tu as Ă peine le temps de voir car il faut se concentrer sur le pagayage… Mais dès qu’il y a un petit break, on en prend plein les yeux… C’était gĂ©nial! Je le referai certainement MĂŞme avec le petit snack Ă l’arrivĂ©e, on Ă©tait affamĂ© et on s’est fait un super repas avec du saumon!
A l’ouest d’Esquel, il y a le vaste Parque Nacional Los Alerces , avec ses criques, ses montagnes verdoyantes et ses lacs en mirroirs. Cependant, la plus grande attraction du parc, c’est le alerce tree (Fitzroya cupressoides), l’une des espèces d’arbre qui vit le plus longtemps sur terre, avec des spĂ©cimens qui ont survĂ©cu ces 4000 dernières annĂ©es et sont encore des nĂ´tres! Comme j’avais un peu la flemme de marcher, j’ai pris un long! un petit voyage en bateau, avec un petit tour Ă pied de 2 heures – bon, 2 heures avec les nombreux arrĂŞts de notre troupeau… – pour aller voir ce fameux arbre. Si je devais le refaire, je pense que je ne ferais que l amoitiĂ© du voyage, car au final, rester assise pendant plus de 5 hures, c’Ă©tait pas si sympa que ça… Mais lĂ encore, le paysage Ă©tait Ă couper le souffle, comme d’habitude! Le jour suivant, je suis revenue pour faire une petite randonnĂ©e toute seule. Comme j’avais payĂ© 4 fois le tarif des locaux, je voulais vraiment en avoir pour mon argent, mĂŞme si les transports sont vraiment pas faciles! Il y a 1 heure de bus avec seulement 2 horaires par jour et pas plus : Ă 7h30 du matin et Ă 2h30 de l’après-midi… Sur la route, j’ai papotĂ© avec Karina, qui allait aider son père au restaurant.
Quand je suis revenue à Esquel, je suis tombée sur un concert de rue rigolo avec une scène faite de pack de bière!
Maintenant, je suis en route pour le Chili, dernier pays de l’AmĂ©rique du Sud avant de s’envoler pour la Nouvelle ZĂ©lande le 1er mars…
Sur les conseils de Maxi- une fois de plus! et merci une fois encore!!! – je me suis rendue Ă Trevelin, un petit village Ă 25km d’Esquel. C’est la seule et unique communautĂ© des Chubut avec un remarquable personnage gallois, d’oĂą le nom de la ville : tre – du gallois, pour dire ville et mill (velin) = Trevelin. Y’a pas grand chose ç faire ici mais il y a un petit Museo Regional – maman tu auait adorĂ©! – qui donne un petit aperçu de l’histoire et de la culture galloise dans les montagnes andines, avec pleins de choses du temps jadis, de la paire de lunettes aux vĂŞtements, de l’Ă©ssoreuse au tracteur… La plupart des objets viennet d’Europe et de la communautĂ© galloise. Bien entendu, je ne pouvais pa slouper le TĂ© GalĂ©s : la fameuse cĂ©rĂ©monie du thĂ©, accompagnĂ©e d’une ribambelle de gâteaux et de tartes : toffee cake, tarte Ă la crème, tarte aux framboises, scones, et le traditionnel black cake du Pays de Galles… ça y est ce coup-ci je dois changer de garde-robe!!! Je me suis rendue dans un des plus anciens salon de thĂ© : http://www.casadetenainmaggie.com – Croyez-moi ou pas mais je me suis passĂ©e de souper ce jour-lĂ … Ok juste un petit morceau de pain pour dire que j’allais pas me coucher le ventre vide, !
Recent Posts:
- Impressions du voyage…
- Rencontres…
- 1 an déjà !
- Impressions Australiennes
- France: Boulogne-sur-Mer – Champ FĂŞtu ! :)
Categories:
- Central America (17)
- Costa Rica (7)
- Guatemala (7)
- Nicaragua (1)
- Europe (26)
- France (13)
- Germany (1)
- Swiss (1)
- United Kingdom (5)
- Japan (1)
- North America (35)
- Canada (11)
- Mexico (17)
- United States (5)
- Oceania (62)
- Australia (28)
- New Zealand (32)
- South America (77)
Archives:
- December 2010 (2)
- September 2010 (1)
- August 2010 (1)
- June 2010 (10)
- May 2010 (14)
- April 2010 (13)
- March 2010 (27)
- February 2010 (17)
- January 2010 (18)
- December 2009 (28)
- November 2009 (17)
- October 2009 (31)
- September 2009 (24)
- August 2009 (2)
- July 2009 (1)
- June 2009 (2)