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Mon Tour Du Monde

279 jours sur la route…

Eloge du Mate Argentin

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La définition du maté chez Wikipédia, ça donne ça :

Le Maté est une infusion traditionnelle d’Amérique du Sud. On la prépare avec des feuilles sèches de  yerba mate qu’on plonge dans de l’eau chaude. C’est la boisson nationale en Argentine, au Paraguay et en Uruguay, et le fait de s’adonner à boire le mate est une véritable pratique sociale. La boisson est très concentrée en caféine.

On sert le mate dans des calebasses ou gourds avec une cuillère en métal qui sert de paille pour boire. Cette cuillère-paille qui sert à siroter sa boisson est appelée bombilla en espagnol. Elle est traditionnellement confectionnée en argent. De nos jours, on en trouve en nickel, sous le nom d’Alpaca, stainless steel, ou hollow-stemmed cane. Pour la gourde, on l’appelle  mate ou guampa. Les feuilles de yerba mate sont séchées, torréfiées et réduites en poudre qu’on nomme yerba. La partie immergée de la Bombilla possède des petits trous  assez petits pour ne pas laisser passer le yerba mate à travers elle lors de l’aspiration du liquide.

Boire du Maté, est une véritable coutume sociale, tellement renommée que le fameux journaliste Adrián Robledo lui a écrit une véritable déclaration:

Et oui, c’est un liquide et il entre par la bouche. Mais ce n’est pas une boisson.

Dans ce pays personne ne prend de maét parce qu’il a soif.

C’est plutôt une coutume, comme se gratter.

Le maté provoque exactement le contraire de ce que provoque la télévision : converser en présence de quelqu’un ou simplement penser et rêvasser quand on se trouve seul.

Quand quelqu’un arrive à chez toi, la première phrase est “salut” et la deuxième : “un petit maté ?”.

Et c’est comme ça partout, que vous soyez riches ou pauvres, que vous soyez une femme bavarde ou une folle de cancans, un  homme sérieux ou un jeune chien fou, un vieux ou un adolescent, un étudiant ou un drogué.

C’est la seule chose que les parents et les enfants partagent sans discuter et se jeter leur rage en pleine figure.

Des péronistes aux radicaux, chacun se gave de maté sans discuter.

En été comme en hiver, c’est la seule chose qui unie les victimes et les bourreaux; les bons et les méchants.

Quand tu as un fils, et qu’il te demande un mat, tu lui en donne avec beaucoup de sucre. Et une immense fierté t’envahie quand tu le voit siroter son maté.

Vos cÅ“urs se ressemblent à ce moment-là et battent au même rythme. Après, avec les années, le fils fera son propre choix et choisira de le prendre amer, doux, très chaud, serré, avec un zete d’orange, ou un peu de citron…

Quand tu connais quelqu’un, tu l’invites à partager un maté avec toi. Les gens demandent, quand ils ne se connaissent pas : “doux ou amer ?”. Et l’autre répond : “comme toi tu le prends”.

Le yerba maté existe dans toutes les maisons. Toujours.  Pendant les crises, les famines, les guerres, avec la démocratie, avec n’importe laquelle de nos pestes et des malédictions éternelles.

Et si un jour n’y a pas de yerba maté, un voisin te la donne. Dans ce pays, quand le jeune garçon devient un homme, point de pantalon pour remplacer les culottes courtes,  de circoncision, d’université ou d’éloignement de la maison familiale.

Ici nous devenons des hommes le jour où nous prenons notre premier maté seul. Ce n’est pas un hasard. Le jour où un garçon met le pava au feu et prend son premier maté sans qu’il n’y ait personne dans la maison, à cet instant, il découvre son âme. Soit il découvre la peur, l’amour ou autre chose, mais il se découvre.

Personne n’oublie la première fois qu’il a bu son maté seul.  C’est un jour important pour chacun.

Au fond de nous,  il y a des révolutions. Le maté n’est  rien de plus et rien moins qu’une démonstration de nos valeurs…

C’est un élan de solidarité et de bavardage.

Le bavardage est bon.

C’est le respect du temps, du temps  pour parler et pour écouter. Tu parles et l’autre boit et vice et versa.

C’est la sincérité.

C’est la camaraderie.

C’est la sensibilité. C’est l’affection pour demander, stupidement: “est-il chaud, non ?”.

C’est la modestie.

C’est la générosité de donner jusqu’à la fin.

C’est l’hospitalité.

C’est la justice.

C’est l’obligation de dire “merci”, au moins une fois par jour.

C’est partager sans prétention.

Maintenant tu sais : un maté n’est pas seul un maté…


Bilan argentin

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L’Argentine est un pays où je me verrais bien vivre un moment. Et c’est un pays où je veux vraiment revenir. Il me faut revenir pour visiter la partie nord, et le fameux sud avec les glaciers la ville du bout du monde Ushuaia.

Je ne sais pas trop pourquoi j’ai tellement apprécié ce pays… Sans doute parce que ça ressemble pas mal à l’Europe – avec ses voitures européennes, ses magasins Carrefour, ses rues toutes propres… – et j’étais vraiment contente de retrouver cet atmosphère familière après ses 4 mois de vagabondage dans des pays si différents de ce que je connaissais jusque-là. Sûrement parce que j’ai rencontré des gens super sympas! D’Alejandra à Maxi, sans oublier Pablo et le charmant couple d’Eze & Flor, et tous les autres que j’ai croisé.

Pour autant, l’Argentine rest différente de l’Europe! Avec cette fameuse tradition du  Maté, avec la moitié de la population qui se promène avec sa calebasse et sa cuillère en argent à la bouche pour siroter son breuvage… Les magasins où il faut sonner pour rentrer et où les vendeurs vous sautent dessus pour vous aider avant même que vous ayez pu jeter un coup d’œil aux rayonnages! Ou ces autres magasins où il faut presque prendre un ticket pour pouvoir regarder la marchandise et avoir une info… C’est marrant! Les gens n’ont pas de couvre-chef ici- contrairement aux autres pays d’Amérique latine! – et cette obsession de se mettre au fonds des bus – comique mais pas très sécurisant… J’ai aussi grandement apprécié le fait que dans chaque menu du jour, il y ait un dessert :)

Oui je pourrais facilement vivre un bon moment en Argentine… - Ok, mais seulement dans les régions n’excédant pas les 25°C! ;)


Parque Nacional Los Alerces

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A l’ouest d’Esquel, il y a le vaste Parque Nacional Los Alerces ,  avec ses criques, ses montagnes verdoyantes et ses lacs en mirroirs. Cependant, la plus grande attraction du parc, c’est le alerce tree (Fitzroya cupressoides), l’une des espèces d’arbre qui vit le plus longtemps sur terre, avec des spécimens qui ont survécu ces 4000 dernières années et sont encore des nôtres! Comme j’avais un peu la flemme de marcher, j’ai pris un long! un petit voyage en bateau, avec un petit tour à pied de 2 heures  – bon, 2 heures  avec les nombreux arrêts de notre troupeau… :)pour aller voir ce fameux arbre.  Si je devais le refaire, je pense que je ne ferais que l amoitié du voyage, car au final, rester assise pendant plus de 5 hures, c’était pas si sympa que ça… Mais là encore, le paysage était à couper le souffle, comme d’habitude! Le jour suivant, je suis revenue pour faire une petite randonnée toute seule. Comme j’avais payé 4 fois le tarif des locaux, je voulais vraiment en avoir pour mon argent, même si les transports sont vraiment pas faciles! Il y a 1 heure de bus avec seulement 2 horaires par jour et pas plus : à 7h30 du matin et à 2h30 de l’après-midi… Sur la route, j’ai papoté avec Karina, qui allait aider son père au restaurant.

Quand je suis revenue à Esquel, je suis tombée sur un concert de rue rigolo avec une scène faite de pack de bière!

Maintenant, je suis en route pour le Chili, dernier pays de l’Amérique du Sud avant de s’envoler pour la Nouvelle Zélande le 1er mars…

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Trevelin – El Té Galés!

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Sur les conseils de Maxi- une fois de plus! et merci une fois encore!!! – je me suis rendue à Trevelin, un petit village à 25km d’Esquel. C’est la seule et unique communauté des Chubut avec un remarquable personnage gallois, d’où le nom de la ville : tre – du gallois, pour dire ville et mill (velin) = Trevelin. Y’a pas grand chose ç faire ici mais il y a un petit Museo Regionalmaman tu auait adoré! – qui donne un petit aperçu de l’histoire et de la culture galloise dans les montagnes andines, avec pleins de choses du temps jadis, de la paire de lunettes aux vêtements, de l’éssoreuse au tracteur… La plupart des objets viennet d’Europe et de la communauté galloise. Bien entendu, je ne pouvais pa slouper le Té Galés : la fameuse cérémonie du thé, accompagnée d’une ribambelle de gâteaux et de tartes : toffee cake, tarte à la crème, tarte aux framboises, scones, et le traditionnel black cake du Pays de Galles… ça y est ce coup-ci je dois changer de garde-robe!!! Je me suis rendue dans un des plus anciens salon de thé : http://www.casadetenainmaggie.com – Croyez-moi ou pas mais je me suis passée de souper ce jour-là… Ok juste un petit morceau de pain pour dire que j’allais pas me coucher le ventre vide, ! :)


El Bolsón

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El Bolsón est un petit village, niché entre deux rangées de montagnes. Dans les années 70, les hippies ont commencé à s’attrouper dans ce lieu tranquille et en 30 ans, El Bolsón a été déclaré à la fois zone non nucléaire mais aussi municipalité  écologique – vous imaginez un peu le trip? El Bolsón produit à peu près les 3/4 des fruits et des cueillettes…ça fait du bien de manger de la nourriture saine et ça change du riz et des patates… j’ai donc rempli mon petit ventre de nourriture naturelle et végétarienne, dont de succulentes framboises :) Apparemment j’aurai loupé la bière… 4 fois par semaine, il y a le Feria Regional avec des produits artisanaux, les bons produits locaux naturels et plusieurs spectacles sur la place principale. Je me suis trouvé un petit endroit charmant – un peu loin du centre suand même – à La Casa del Viajero où j’ai partagé une cabaña – ça m’a rappelé mon voyage dans le Jura que ma mère vait organisé lorsque j’étas au collège ;) – avec 2 gars qui ont ronflé toute la nuit! C’était un endroit charmant que j’ai quitté promptement pour le centre ville… J’ai apprécié mon camarade “Coca Mate” – on peut acheter de l’eau chaude à certains endroits pour le fameux camarade! – dans le parc avec Media Luna – croissant ;) L’atmosphère hippie, c’est rigolo, mais c’est pas trop mon truc finalement… Je me suis échappée aubout d’une journée…


Cerro Campanario

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La vue de Cerro Campanario est considéres par l’UNESCO comme l’une des plus belles vues du monde !!! Et bien… ce qu’on peut en dire, c’est que, c’est une vue fascinante… cachée sous les nuages… J’imagine qu’avec un temps ensoleillé, ça devait être bien mieux… En tout cas, j’ai pris mon pied avec la montée super raide, et l’allée-retour en marchant la moitié du chemin le long de la rive venteuse du lac jusqu’à mon hôtel, avec cette remarquable vue… J’aurai pu rester là une éternité si toutes les chambres n’avaient pas été déjà sur-réservées :(


Colonia Suiza, Curanto y Circuito Chico

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Quelle journée : un dimanche au sein d’une colonie suisse en plein cÅ“ur de l’Argentine… Colonia Suissa fut le premier endroit où les suisses s’installèrent en Patagonie. Le mercredi et le dimanche, il y a une foire artisanale et on prépare la nourriture traditionnelle mapuche dans les restaurants : Curanto.  Ils y cuisinent les aliments en utilisant un trou creusé dans le sol, rempli de pierres chaudes. Pas question de manquer ça!

En attendant le bus, j’ai discuté avec 3 argentines – Cristina, Nancy et Maria Isabel – qui se rendaient au même endroit que moi. La file des passagers était si longue, qu’ils ont du appeler un second bus pour pouvoir emmener tout le monde.
En arrivant,  nous avons pu voir comment ils préparent la nourriture : dans le trou creusé en pleine terre et recouvert de pierres brûlantes, ils mettent d’abord du nalca ou des feuilles de maqui , puis ils ajoutent des légumes et même des fruits comme des carottes, des oignons, des pommes, de la citrouille, et bien entendu des pommes de terre… puis ils mettent diverses viandes et recouvrent le tout avec des cendres et cuisson pendant 2 heures. Ca donne un goût divin à la nourriture! Ca me rappelle le met succulent goûté en Pologne il y a quelques années de cela, préparés par les parents de Monika qui voulaient nous faire découvrir la nourriture traditionnelle de leur région! Monika, tu pourrais me retrouver le nom s’il te plaît?!

Normalement les portions sont pour deux, mais là j’étais toute seule car mes 3 consÅ“urs argentines n’ont pas voulu goûter. En fin de compte ce n’était pas trop pour moi… J’ai tout mangé et pour le coup j’étais bien contente d’être toute seule… ah la la mes pantalons vont encore me maudire… ;)

Après un repas aussi succulent, encore des surprises. Je suis tombée sur Alessandro – le gars italien avec qui j’étais allée au cours de Salsa la veille – Elisabeth – une autrichienne – et 2 hollandaises venues en vélo – j’aurai pu me joindre à eux le matin peut-être…

Pendant que je pensais à retourner à Bariloche, j’ai retrouvé Cristina, Nancy et sa mère Maria Isabel, accompagnées de Gustavo. Ils m’ont proposé de me joindre à eux, et Gustavo – guide de la région! – nous a conduit le long du fameux Circuito Chico pour voir les faubourgs et les sites caractéristiques de la ville. On a eu droit à une sympathique petite pause dans un charmant salon de thé, le Bellevue, afin de s’offrir un bon petit dessert… :) Merci beaucoup pour ce temps passé ensemble! C’était sensationnel!

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Bariloche y sus alrededores

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En arrivant dans le dormitoire, j’ai rencontré deux allemands : Frank & Christoph avec qui j’ai passé les 2 jours suivants à randonner autour de Bariloche – et où j’ai trouvé un autre pont de bois… Ariane, Grégoire, ça vous rappelle des souvenirs? :) Le jour suivant, les allemands se sont multiplié et j’en ai eu 4 ;) – ça m’a fait plaisir d’entendre à nouveau parler allemand, mais je dois dire que c’était assez dur de parler… un gros charabia germano-hispanique… – Florian & Viviane (qui vient de Aachen! ;) nous ont donc rejoins et nous avons alors loué une voiture pour aller visiter le Parque Nacional Nahuel Huapi et voir les chutes d’eau et l’étrange glacier noir!

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Bariloche, je revis !

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Le voyage vers Bariloche était incroyable! Juste après avoir quitté Mendoza, il y a eu du tonnerre et pendant plus de 3 heures, on pouvait voir des éclairs au loin – des trucs qu’on voit au cinéma, croyant à peine que ça puisse être vrai… Et bien oui ça existe vraiment et c’est époustouflant!!! C’est assez dur à décrire et bien entendu c’est impossible de prendre des photos. C’était tellement spectaculaire d’être assise confortablement avec pleine vue sur le méga show! Ont suivi, mes 15 heures de bus dans mon confortable bus Andesmar, super bus où on peut même jouer au bingo! – Ok j’ai pas gagner mais c’était bien sympa! – Puis j’ai fini par arriver à Bariloche!!! Quel soulagement! Plus de 20 degrés en moins certes mais enfin la sensation de respirer à nouveau! Et la vue de l’Hostel Inn – C/ Salta 308 www.hostel-inn.com – très belle : un lac qui ressemble à la mer et des montagnes tout autour… Merci beaucoup Maxi de m’avoir convaincue de venir ici plutôt que de me rendre au nord!

Et devinez quoi les gars… Bariloche est rempli de magasins de chocolat! ;) Ok Grégoire, je suis certaine que tu auras quelque chose a redire à ça mais j’ai goûté quelques petits chocolats de chez Mamushka’s et Abuela Goye’s chocolate shops – comme Maxi me l’avait chaudement recommandé – et les 70% des produits sont délicieux ;)


Mendoza

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Quel temps caniculaire, une fois encore!!! C’est vraiment trop pour moi… Même avec l’aide de la petite piscine de l’Itaka Hostel – www.itakahostel.com.ar , un peu cher d’ailleurs, je pense que l’Hostelling International aurait été moins cher mais bon au moins l’équipe est vraiment sympa! Donc j’ai décidé de filer illico presto à Bariloche dès le lendemain!!! Après avoir acheté mon billet de bus pour le lendemain soir – 15 heures de bus et j’ai même pas réussi à mettre la main sur un billet de Super-cama ou de 1ère classe avec super fauteuil, sur lequel on peux s’allonger comme dans un lit! non j’ai pas pu, sinon ça signifiait rester encore 3 jours de plus icic – PAS QUESTION! De toute façon, Andesmar est tout à fait confortable – Je me suis rendue sur la place principale , sur laquelle un charmant monsieur a engagé la conversation, et m’a offert un poèmeen espagnol et en anglais – avant de disparaître comme il était venu :) Le grand parc Parque General San Martin semble être très populaire pour le jogging, pour faire du vélo, du roller… ça a un petit côté  Stanley Park à Vancouver, avec des rues qui se croisent! Sur la route du retour vers l’hôtel, j’ai vu un accident de la route – par chance, je n’en avais jamais vu aucun jusque-là, je me demande d’ailleurs comment  c’est possible!?! Le chauffeur avait son casque mais tout le dispositif de secours autour m’a fait peur! Je suppose qu’en Europe, ça doit ressembler plus ou moins à ça?…

Poème de Carlos López: Tu es jolie

Juste un seul mot

Un seul suffit

Tu es jolie

Quand je te vois
Ta lumière brille
comme le soleil du matin

Tu es jolie

Quand tu souris
Oh ton sourire
Un poème naît, rempli de lumière

Et quand tu marches
tu es une fleur
que j’admire sans cesse

Juste un seul mot

Pas un de trop

Tu es jolie